Fuji-san ou La belle et la bête

enfin remis de nos émotions (ou presque) l’article sur la montée du Mont Fuji est fait 🙂

Alors pour commencer, il a fallu se lever à 9h pour partir de Shinjuku et trouver le bus pour Kawakuchi-ko. Bon alors l’aventure commence car il faut trouver la compagnie de bus qui effectue ce trajet. Je passe les péripéties qui nous ont pris 1h. Pour résumer l’histoire voilà l’itinéraire :

donc un trajet de 1h30 dans la campagne japonaise et l’homme qui a fait connaissance avec un japonais. Truc à savoir, les hommes et les femmes ne sont pas assis l’un à côté de l’autre dans les cars. Sauf si vous avez réservés pour être à côté de votre homme ou femme.

arrivés à destination, Graouuuuuuuaaaa le ventre qui crie famine. Donc les sacs à dos à la consigne et en route pour trouver un bouiboui pour manger. Trouvé ! un ptit truc tenue par une mamie pliée en deux. Et hop voilà le repas (le ramen au fond est super gros en vrai)

Donc là fut le début d’une longue attente. Le dernier bus pour monter à la 5ème station est à 20h10. Donc on a attendu, on s’est préparé, on a dormi, on s’est baladé de 15h à 20h10. A l’heure fatidique, on avait une petite boule au ventre. « On est dingue » « c’est n’importe quoi » « en plus on est super fatigué avec le boulot et le décallage horaire » la température a chuté de 5° en un heure et il fait nuit ce qui ne nous a pas mis en confiance.

Le bus arrive et on monte dedans pas très vaillants. Dans le bus, que des touristes: italiens, américains, australiens, espagnol et français. Les australiens ont été nos coupains d’épeuve.

1H10 plus tard, nous voilà à la 5ème station. Il fait nuit noire, on n’a pas chaud et bah… faut y aller!!!

donc premier panneau : sommet Mt Fuji 6km, 380 minutes… mouais… et dans le noir… avec la petite lampe… mais bien sûre… un dénivelé de 1500m… mais qu’est-ce qu’on fout ici ???

C’est donc le début de l’enfer !!! La marche commence dans des petits cailloux de lave dans lesquels nos pieds s’enfoncent, ensuite des galets, puis ça monte… On en peut plus, ça chauffe dans les cuisses, on voit rien… chouette un premier refuge… arrêtons-nous et respirons… ça fait que 20 minutes qu’on marche. C’était donc la balade de santé car maintenant on commence la vraie grimpette : pente à 30°, des gros cailloux qu’ils faut grimper, des marches de 30cm voir plus, la nuit et le froid dès qu’on s’arrête. Bref l’enfer ! petits moments de bonheur quand on s’arrete pour reprendre notre respiration. Et oui l’air se raréfie. Donc on voit la ville illuminée et un silence incroyable.

Après moulte arrêts, plusieurs craquages, plein de glissades, beaucoup de gros mots et mainte « c’est des malades, n’importe quoi ce chemin » une temprérature descendue à 3° et le mal des montagnes pour l’homme ; nous voilà arrivé. Le jour se lève et dans 30 minutes le soleil se lève. Froid, fatigue, mal de tête, profondément soualés d’une montée de 6h30, un mal de cuisse, nous voilà prêt à assister au lever du soleil. La journée commence pour nous et on a donc vu votre soleil d’aujourd’hui se lever.

Bon bah c’était joli !! on va y aller maintenant… sauf qu’y a 3 problèmes : l’homme tremble, élo a mal à la tête et il y a la queue pour descendre. Oui c’est également à savoir on fait la queue pour arriver au sommet et donc la queue pour descendre.

Et hop on part pour une descente. Il est 5h et on est arrivé à 9h30. Dans un état plus que mort. C’était intermidable, la lave encore de la lave…. AAAaaaaaa On veut mourrir !!!

ensuite un peu de verdure mais juste à la fin

et voilà le retour du guerrier

heureusement notre journée se finit dans un super bel hôtel qu’on vous fera découvrir demain…

ps : désolée si ya des fote mè jchui tro fatigué pour lé corigé ZZZzzzzzz