Konban-wa !

Nous sommes bien arrivés à l’heure à Narita (aéroport de Tokyo). Le voyage a duré un peu plus de 11h. Nous avions chacun un écran avec plein de films en français pour faire passer le temps. Les repas étaient corrects et plutôt bons. Par contre Ouille Ouille Ouille pour dormir !!!! Pour être clair ça a été une nuit blanche car le confort est à revoir. Je ne suis pourtant pas grande mais mes (notez la presque répétition) genoux touchaient le siège de devant.

L’aéroport étaient comme désert à notre arrivée. Les gens sont apparus au fur et à mesure… D’où sortaient-ils ??? Mystère…

Contrôle du passeport avec identification digitale et photo faites les premiers mots japonais déboulent avec un « Sumimasen. Waka arimasen » sortant de ma bouche. Et Ô miracle !!! Elle m’a compris !!! Bon elle a compris que je n’avais pas compris. Mais c’est un début. Je comprends qu’elle veut savoir combien de temps on reste (mélange d’anglais et de japonais) et PAAFFF ma réponse : « jû ryoku hi »… bref les premiers essais passent pas mal.

On continue notre route pour récupérer les bagages. L’homme trouve le tapis et on attend…. ça tourne à vide…. tourne tourne…. et retourne…. « Mais qu’est-ce qu’il fait lui là-bas ? » Un type en costard cravate retire toutes les valises qui passent sur le tapis en regardant les étiquettes. 1, 2, 3…. 5, 6 valises… il doit faire partie d’un groupe…. Bon toujours pas de valoches…. « Mais il les enlève toutes !!! Bon on va voir on sait jamais s’il capte les nôtres au passage. » … Bah c’est mon sac à dos !!! Il a pris mon sac à dos ainsi que les bagages de tout le monde. Tout est par terre !!! Mais à quoi sert ce fichu tapis roulant alors ?

Passage douane fait avec reniflage de chien et questions sur la raison de notre voyage. En route pour le Japan Rail direction Shibuya. Première billetterie et premiers gros points d’interrogation. Heureusement une toute petite dame parlant très bien l’anglais nous aide. TAC ! les billets sont en poche, en route pour trouver le train… alors… euh… un guichet d’information… pointage de doigt, c’est par là… quai 1 ou 2 ?? L’homme trouve la réponse : le 2. Le train arrive mais on ne peut pas monter parce qu’ils font le ménage. Jamais je n’ai vu train comme ça : propre, qui sent bon et des places de ministre. Les siège sont rotatifs, on peut être face à la vitre ou se retrouver vers ses coupains.

RDV à Shibuya, place Hachiko. C’est juste l’intersection la plus grande et la plus traversée au monde. Et nous, on débarque là dedans avec nos gros sacs. Sans parler de la chaleur. Il doit faire 32° et l’humidité est dingue. En gros on est dans une salle de bains après une douche bien chaude en hiver. Tout moite on est.

Arrivée dans la guest house de notre logeur et heureux d’être là. Un peu de repos avant de dîner…

On part, seuls, affronter les rues de Tokyo à la recherche d’un bouiboui pour manger. Un truc de pâtes, on y va. Bon c’est pas gagné, tout est en japonais mais heureusement il y a des photos. Bon au pif on choisit les trucs à manger. Les pâtes étaient aussi grosses que mon petit doigt. Et les gens mangeaient en faisant des grands schlurps et des mscchhssss. C’est fou !!! le temps qu’on mange notre bol ya 2 types qui ont mangé le leur l’un après l’autre. Enfin manger est un bien grand mot, je dirais GOBER plutôt. Ils ont dû mettre 4 minutes top chrono !!!